Au sortir de la novillada sans picadors du 6 juin dernier, qui donnait le coup d’envoi tardif de la temporada 2021, les aficionados n’avaient que ce nom à la bouche : Raquel Martin. Devant un millier de spectateurs enjoués, la jeune torera salmantine venait de signer des débuts fracassants en costume de lumières en coupant trois oreilles à des erales de Gallon.

Un peu plus d’un mois plus tard, à l’invitation de Jean-Baptiste Jalabert et accompagné de son apoderada Cristina Sanchez, Raquel Martin était de retour à Arles pour un tentadero de trois vaches. Malgré les caprices d’Éole et une première vache désordonnée, l’ancienne pensionnaire de l’École de Tauromachie de Salamanque s’est parfaitement accordé avec ses deux autres adversaires. Toréant avec allure, maitrise et une savante dose de toreria, celle qui fêtera ses dix huit ans dans les prochains jours a prouvé à la poignée de chanceux présents que le triomphe arlésien n’était pas un mirage mais que nous nous trouvons bel et bien face à un talent précoce et une potentielle locomotive pour la tauromachie de demain.

Une fois l’épreuve du tentadero terminée, Raquel Martin et Cristina Sanchez ont répondu aux questions de la presse, autour du verre de l’amitié. La jeune torera a confié avec émotion que cette matinée triomphale dans l’amphithéâtre romain d’Arles lui avait permis de ressentir beaucoup d’affection de la part du public français et que ce succès avait eut un écho retentissant de l’autre côté des Pyrénées. Avec son apoderada, Raquel Martin a aujourd’hui l’esprit tourné vers les futures échéances à venir, dont une novillada à Ledesma le 8 aout prochain mais également avec une projection sur la temporada 2022 qui devrait être celle de ses débuts en novillada piquée.

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