ENCASTE JUAN PEDRO DOMECQ – CASTE VISTAHERMOSA
Dérivé de Parlade
L’encaste Juan Pedro Domecq est aujourd’hui le plus représenté et le plus présent dans les arènes d’Espagne et de France.
Dès ses débuts comme ganadero, Juan Pedro Domecq chercha à générer un toro du goût des toreros. Idée fondatrice suivie depuis par tous ses successeurs à la tête du ganado.
Née sur les bases d’animaux d’origine Veragua, la ganadería Juan Pedro Domecq se tourna rapidement vers l’apport majuscule de bêtes de sang Parladé. Une sélection basée sur la noblesse et la bravoure, celle-ci aujourd’hui trop peu visible parmi la multitude de ganaderos ayant fondé leurs élevages via cet encaste.
Morphologie : La robe fondamentale du toro de Juan Pedro Domecq est noire, mais aussi colorada, en toutes nuances. Mais il se peut que l’on retrouve de temps à autres des animaux aux pelages plus clairs, du genre jabonero, traduisant de lointaines origines vazqueñas.
Harmonieux de gabarit, le Juan Pedro Domecq est généralement assez bas, léger, aux pattes courtes.
Souvent bien armés, les Domecq présentent une encornure non exagérée, bien proportionnée et harmonieuse, souvent astifina et quelques fois brocho, la tête est fine et le regard parait placide. Quant au morillo, celui-ci est bien développé mais pas ou peu proéminent. Un toro court, pourtant doté d’un cou relativement long suivi d’une ligne dorsale droite dans la majorité des cas.
Comportement : En règle générale le Domecq se livre noblement et rapidement dès sa sortie des chiqueros. Lors du tiers de piques, l’exercice se veut être modéré, parfois exagérément, dans le but précis que l’animal garde ses forces, ce qui poussent dans 90% des cas à un simulacre de pique au moment de la seconde ration et parfois, hélas dès la première.
Noble, bas et souvent faible donc, le toro de Domecq n’est pas le plus craint au moment du second tiers et la pose des banderilles. Toutefois ce second tiers doit être élaboré avec minutie afin de ne pas « gaspiller » les forces du cornu.
Cette recherche du toro « parfait » pour vedettes, a finalement abouti à créer un animal, noble, parfois imbécile au détriment de la bravoure et de la caste.
Extrêmement fixe, le Domecq est parfois si faible qu’il ira chercher refuge près des planches. Toutefois, préservé de ses forces ce toro va pouvoir charger longuement avec classe car possédant une excellente aptitude à baisser la tête, à humilier dans la muleta.
Le véritable point faible restant malheureusement un manque de forces probant, limitant cruellement l’expression de la bravoure.
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