Qu’il fait bon de revoir, un peu de ces « gens des toros » que l’on aurait dû croiser ce vendredi en ouverture de la Feria de Pentecôte à Nîmes.

En comité plus que restreint, chacun équipé de son masque, gel hydro alcoolique à portée de main, c’est au Mas de la Chassagne que Jean-Baptiste Jalabert et Marion Mazauric, de la maison d’édition Au Diable Vauvert, présentaient la sortie d’un ouvrage consacré au maestro arlésien « Juan Bautista, par lui-même ».  

Hélas, comme beaucoup d’autres évènements taurins, l’irruption du Covid-19 a retardé la présentation et la diffusion de cet ouvrage, prévue pour la Feria de Pâques et qui sera désormais disponible en librairie dès le 4 juin prochain.

Un livre riche de photographies des plus significatives, illustrant toutes les étapes de la vie du torero mais aussi de l’homme au travers, d’instants de triomphes et de désillusions. Riche également de textes, écris par le maestro lui-même. Une première pour Jean-Baptiste Jalabert, que l’on connaît, comme la plupart de ses compañeros, discret, taiseux comme le souligne Marion Mazauric, une éditrice conquise, agréablement surprise et charmée par le talent épistolaire du jeune retraité des pistes mais aussi par une énorme aptitude au travail d’écriture et un souci de la perfection et du détail.

Un ouvrage en guise témoignage, dans lequel successivement l’homme, puis le torero, comme mis à nu, se livre en toute simplicité et sincérité sur plus de trente années d’une vie dédiée au toro, de ses rêves d’enfants, jusqu’aux plus grands triomphes en passant par son retrait des pistes. Une succession d’anecdotes, de récits, d’aventures tant professionnelles que personnelles…

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