VIVE LA CORRIDA !


C’est avec le V de Victoire au bout des doigts, pointés dans les ciels de Camargue, des Landes, de Gascogne, Pyrénéens, Provençaux et Languedociens que le peuple du toro accueille ce soir un grand triomphe ! La corrida est libre, nous sommes libres !

Plus fort encore que le triomphe de l’aficion, en ce jeudi 24 novembre 2022, c’est la consécration de la LIBERTÉ !

La proposition de loi portée en hauts lieux par le député Aymeric Caron qui s’est couché devant le prisme de la vérité a été retirée car rejetée, par la majorité de l’hémicycle, garante des valeurs de la République qui nous conforte dans notre droit d’exister dans notre beau pays, d’y vivre selon nos coutumes, nos valeurs et une culture très puissamment enraciné, que tout un chacun s’efforce de transmettre avec autant de fierté que de pudeur, noblement et véritablement, sans obscurantisme. Caron a abandonné la lidia, comme coincé derrière un burladero.

Lors du dernier rassemblement de TOUTES les tauromachies dans ce lieu mythique qu’est La Churascaia, un ami éleveur qui m’est cher me disais non sans malice que « ce con de Caron nous fera peut-être plus de bien que de mal »… Et j’ose croire qu’il avait raison !

Car cette bataille, Aymeric Caron, et sa horde de bobos en mal de lumières, l’a perdue magistralement. Il faut dire que l’ignominie du personnage, son ignorance, et finalement, une méconnaissance abyssale du sujet, lui ont été renvoyées en plein buffet. D’abords par quelques uppercuts plein de sagesse et de vérité, signés Benjamin Cuillé et Simon Casas sur la chaine LCP. Puis en se fourvoyant par une condescendance chronique et manifeste envers le « petit peuple » du toro. Ce mépris, ce sectarisme exacerbé renvoyé comme un boomerang par ses confrères députés ne voulant pas être du même camp. Face à ce projet de loi liberticide, le peuple du toro s’est soulevé, et s’est indigné à l’écoute des déjections verbales d’un élu du peuple, animé d’un nauséabond esprit de séparatisme. Caron s’est vautré, et les tauromachies se sont unies.

Après la levée des tridents du 14 novembre dernier, le peuple du toro, tous horizons confondus, a une nouvelle fois démontré son enracinement aux traditions, à son terroir, à sa terre, à ses toros, ses cocardiers, ses coursières, à sa liberté !

Unis plus que tout au gré de nos divergences d’opinions, plus forts et plus solidaires que jamais. La jeunesse s’est emparée à bras le corps de son futur, en se battant dignement, et respectueusement, à la mémoire de nos anciens nous ayant légué ce trésor unique qu’est l’aficion a los toros et pour que nous puissions nous aussi la faire perdurer, la transmettre aux générations futures tout en propageant ses valeurs de respect, d’éthique et d’espérances. Sans véhémence, sans provocation.

Cette victoire, nous la devons aussi à ceux qui, mobilisés en première ligne ont été les porte-étendard de la tauromachie et les porte-paroles de tout un peuple. Ils s’appellent Caroline, Raphaël, Benjamin, Tibo, Mathieu, Corentin, Thomas, Marc, Julien, Maxime, Solal, Simon pour ne citer qu’eux … Ils sont ganaderos, vétérinaire, manadiers, toreros, empresas ou simples aficionados. Durant des semaines, ils ont occupé l’espace médiatique et les réseaux sociaux, au travers de témoignages, sur les radios, dans les journaux et télévisions locales où nationales. Avec discernement, intelligence et respect ils ont fait valoir ce que nous sommes. Là où l’abject Don Ca(b)ron nous qualifiait de barbares écervelés, les français sur leurs ondes ou leur lucarne y ont vu des garçons parfaitement bien éduqués, les têtes particulièrement bien vissées sur les épaules, répondre sans détours, avec temple et une maestria certaine aux interrogations parfois légitimes et souvent aux invectives ignobles et sans véritable fondement d’un élu du peuple qui a voulu soumettre une communauté qui ne se soumet pas… Jamais.

Matadors, novilleros, banderilleros, picadors, manadiers, ils sont « montés » à Paris de faire entendre. De la haut Christian Montcouquiol « Nimeño II » qui a ouvert tellement de portes à la tauromachie française et disparu voilà 31 ans presque jour pour jour, peut être fier de ses successeurs… De grâce gageons que ces garçons en soient récompensés en foulant le plus possible le sable de nos arènes.

Aujourd’hui, la tauromachie a gagné la bataille de la liberté, mais ne baissons pas la garde. Tirons de cet épisode finalement victorieux, une belle leçon et faisons-en une force vive. Restons solidaires, unissons nous en faisant vivre notre culture plus vivante et vivace que jamais, en la partageant, en la faisant découvrir. Remplissons nos arènes, faisons confiance à nos toreros, nos ganaderos car ils le méritent. Véhiculons encore et toujours ses valeurs si chères, même face à l’ignorance. C’est aussi ça le courage.

La loi Caron, comme disait un ancien Président de la République « Ca fait pschitt… ». Et la corrida en sortira grandie.

VIVE LA CORRIDA !

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