Dimanche 16 aout 2020. Arènes de Béziers. Novillada sans picadors organisée par l’École Taurine Béziers Méditerranée. 4 Erales de Robert Margé. 1h50 de spectacle.

Cavalerie Heyral.

CHRISTIAN PAREJO (gris et argent): ovation après avis

TRISTÀN (bleu nuit et or): silence 

JAVIER CAMPS (vert et or): oreille

LENNY MARTIN (blanc et argent): silence après deux avis

Christian Parejo s’en alla accueillir le premier de l’envoi au centre par chicuelinas puis revolera. Quite de Tristan par chicuelinas puis farol de rodillas avant réponse du chiclanero par un enchaînement tafalleras et chicuelinas qui brinda ensuite à son mentor Thomas Cerqueira. Initiée par doblones la faena du jeune ibérique fut d’émotions contraire. Parejo enchaîna les passages de bon goût avec d’autres, en majorité, plus brouillons. Le pensionnaire de l’école taurine locale dessina en fin de parcours deux séries droitières de bonne note, mais restant toutefois en deçà des possibilités de son opposant. Trois quart de lame après une demi douzaine de tentatives. Ovation de sympathie.

Tristan, de l’école taurine du pays d’Arles salua à porta gayola un Margé encasté qui ne facilita pas la charge des piétons dans le premier tiers. L’arlesien pris à sa charge la pose des banderilles pour un tiers irrégulier conclu au quiebro. Tristan composa ensuite une faena décousue, comprenant quelques passages droitiers au joli tracé sans jamais toutefois prendre la mesure de son adversaire. Passage gaucher peu fructueux avant retour à tribord pour quelques séquences correctes dans un ensemble manquant de liant. Conclusion par trois-quart de lame tendida puis entière, tendida elle aussi avant de liquider le fauve par un coup de verdugillo. 

Javier Camps, de l’école taurine de Valencia salua proprement le troisième, avant que Lenny Martin ne se distingue superbement au quite. Muleta en main, le valencian signe une faena majoritairement droitière de belle note, faisant preuve d’une belle technique et de velléités artistiques notables. Le crédit de son labeur chuta en fin de parcours, plus décousu face à un eral inexorablement attiré par l’abri des tablas. Entière tendida valant l’octroi d’un pavillon. 

Lenny Martin de l’école taurine locale salua correctement l’ultime avant que Christian Parejo ne se signale par delantales. Réponse de Lenny par chicuelinas puis farol de rodillas lui valant un spectaculaire accrochage sans conséquences apparentes. Muleta en main, Lenny Martin édita une faena appliquée sur les deux bords avec une préférence personnelle pour les passages droitiers. Labeur d’intensité inégale au même titre que les émotions, malgré quelques passages allurés. Final par manoletinas avec sévère accrochage à la clé. Trois quart de lame plate un poil longue d’effet nécessitant l’usage du descabello, puis à nouveau de l’épée de mort pour une entière tendida faisant effet sur le fil du rasoir à la limite du troisième avis.


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