Qu’il est difficile pour tout aficionado de se retrouver sans toros un week-end de Pâques… Deux à la suite. Alors en cette période de vaches maigres où les émotions se font rares il faut aller chercher le bonheur la où il est. Dans le près. Traduisez au campo. Et bien souvent les émotions sont aussi au rendez vous. Ce fut le cas ce jour à l’occasion d’un tentadero de machos de grande qualité au sein des installations de la famille Turquay.
A l’invitation des sympathiques ganaderos du Mas des Cavales, le matador de toros Tibo Garcia n’a pas hésité à quitter en voiture Sanlucar de Barrameda où il est établi depuis quelques semaines, pour rejoindre la plaine de la Crau où Emmanuel Turquay et son équipe avaient enfermé trois novillos. Deux de pure origine Buendia et un autre, magnifique d’origine Pablo Mayoral.
Le torero nîmois, désormais apodéré par Didier Cabanis et Serge Alméras, n’eut pas a regretter les quelques 1500 kilomètres parcourus au vue de la qualité du bétail proposé. Tibo Garcia s’est montré particulièrement en forme et appliqué face à ses trois opposants pour un entrainement grandeur nature qui va renforcer le moral déjà au beau fixe du jeune matador de toros.
Depuis son départ et l’installation de son camp de base andalou, Tibo travaille vraisemblablement bien au quotidien aux côtés d’autres toreros et peaufine sa préparation en vue de la temporada qui se profile et qui débutera (espérons le) du côté d’Istres le samedi 19 juin prochain. Une préparation qui visiblement, semble porter ses fruits.
Satisfaction partagée par les ganaderos, pour la qualité du bétail qui fit preuve de qualités louables. Intéressants sous le fer d’un Gabin Réhabi appliqué, mobiles et nobles dans le derniers tiers, les trois exemplaires chacun avec leurs qualités auront très certainement conforté Emmanuel Turquay et son équipe dans le très rigoureux travail quotidien qu’est celui de la sélection.
Enhorabuena et merci à la famille Turquay pour leur accueil chaleureux et cette journée de Pâques taurine où le bonheur se trouvait finalement au campo.
(Sortirent de second Gauthier et Miriam Cabas)
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