Un desastre ganadero, un de plus à mettre à l’actif de Juan Pedro Domecq et sa ganaderia à la devise rouge et blanche. Une nouvelle prestation calamiteuse des pupilles de la ganaderia andalouse, tous décastés et qui ce soir encore n’avaient de toros bravos que l’origine. Juan Pedro Domecq, un fer de légende mais dont les propriétaires et mayorales semblent avoir perdu le mojo depuis de longues temporadas déjà, en témoigne le début de saison calamiteux encore mis en lumières par épouvantable lot envoyé ce mardi à la Maestranza. De courses lamentables en corridas déplorables en tout, la ganaderia de Juan Pedro Domecq conserve pour autant et malgré une folle régularité dans le médiocre, une côte certaine auprès des empresas notamment sevillane qui a programmé trois fois l’élevage andalou pour déjà deux véritables “pétards”.

Au milieu de ce nouveau désert ganadero, Daniel Luque, un torero qui a besoin d’une adversité digne de ce nom, n’a pu réitéré son triomphe de jeudi dernier et fut ovationné à l’issue de chacun de ses combats. Alvaro Lorenzo et Gines Marin, pour deux faenas marquées par la disposition et l’entrega des garçons, ont coupé une oreille poids aux 5eme et 6eme toros, du fer de Parladé au demeurant les moins pire de l’envoi.

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Plaza de Toros de la Real Maestranza de Séville. Feria de Abril. 3/4 d’arène. Toros de Juan Pedro Domecq et Parlade (5 et 6)

DANIEL LUQUE: ovation et ovation

ALVARO LORENZO : silence et oreille

GINES MARIN: silence et oreille

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