CERET (15.07.2023) - Une oreille de poids à la vaillance de DAMIAN CASTAÑO ...

Le matador de toros salmantin Damian Castaño s’est imposé ce samedi dans les arènes de Ceret comme le triomphateur d’une corrida de Saltillo difficile, offrant un jeu varié, le plus souvent âpre voir inabordable. Le diestro de Salamanque coupe l’unique oreille de la tarde, celle du second toro de l’envoi “Cazafiera”, piqué deux fois et s’avérant ensuite d’un danger sourd face au leurre, sur les deux cornes. Avec beaucoup de coeur et de cran, Damian Castaño s’employa de toutes ses forces jusqu’au coup de canon final. Oreille de poids. Son second, une véritable peinture fut renvoyé aux corrales pour invalidité et remplacé par un sobrero de Los Maños. Un animal très dur, qui se laissa toréer sur sa bonne corne droite le temps de quelques tandas avant de tirer le frein à main ne laissa finalement que peu d’options au cadet des Castaño.

Javier Sanchez Vara salua l’arrivée du premier par quelques bonnes véroniques avant trois piques, la premier en s’employant puis sans véritable écho les deux suivantes. Grand tercio de banderilles à charge d’un Sanchez Vara sèchement cueilli dans le dernier tiers, sans gravité apparente. Corne droite très compliquée, pour une faena dénuée de transmission. Demi lame et descabello. La cuarto prit quatre rations de fer sans s’y employer avant que le torero de Guadalajara ne se distingue de nouveau avec les banderilles, ce dernier profitant ensuite de la bonne corne droite du Saltillo pour signer plusieurs tandas de bon son, essuyant une nouvelle voltereta sans gravité. Estocade efficace a recibir. Vuelta al ruedo protestée pour le piéton.

Maxime Solera salua le troisième par un bon maniement de la cape, avant que le bicho ne complique la vie des piétons pour un premier tiers ponctué de quatre piques sans véritable émotions. Face à la muleta du fosséen, le Saltillo s’avéra noble, permettant à Maxime Solera de connecter avec les travées sur plusieurs séquences bien léchées et liées. Lame tombée et deux coups de descabello. L’ultime, très compliqué ne permit rien au torero français qui en vain tenta de se justifier.