Arènes du Temperas. 1/4 d’arène. 2 erales de Barcelo et 2 de Roland et Raphael Durand, bien présentés, plus sérieux les 3 et 4, offrant un jeu varié.

SOLALITO: ovation et ovation

NINO JULIAN: applaudissements aux deux

Solalito salua par quelques bonnes véroniques le premier eral de la matinée, Dolorosa, marqué du fer de Barcelo. Quite de Nino Julian avant que les deux compañeros ne se partagent la pose des banderilles. Solalito se montra patient face à un eral noblon et signa une bonne première série de la droite. Tanga gauchère de bonne facture, liant la sauce avec temple. Retour à droite où le nîmois tenta de convaincre le conclave par deux séries de derechazos main basse. Final par le bas avec de jolis remates. Alors qu’un possible trophée lui tendait les bras, le protégé de Serge Almèras sécha avec la ferraille au moment de conclure. Pinchazo puis entière.

Le quatrième, Danton de Roland et Raphaël Durand à la présentation sérieuse est réceptionné genoux en terre puis par quelques correctes véroniques et chicuelinas. Quite par chicuelinas et revolera de Nino. Muleta en main, Solal va donner deux séries droitières de correcte facture face à un eral encasté et possédant un fond de noblesse, que Solal exploita partiellement sur les deux rives. Nouveau maniement délicat de la rapière avant grand coup de descabello.

Nino Julian réceptionna correctement son premier, Astorgo de Roland et Raphaël Durand. Quite de Solalito puis amabilités avec les palos. Bon début en se ployant et gagnant le centre. Le jeune torero nîmois fut ensuite perturbé muleta en main, par la vivacité et la caste de son opposant, ne parvenant à extraire que quelques muletazos isolés. Bajonazo puis pinchazo venant à bout de l’eral.

L’ultime, Limonera, de Barcelo impressionna par son trapio et fut difficile à fixer avec la percale. Nino se fit violemment accroché lors de la pose des banderilles, sans mal apparent. Il brinda ensuite au public une faena bien débutée mais qui s’avéra ensuite compliquée pour l’élève du CFT, qui fut constamment à la merci du cornu. Nino se montra vaillant mais sans arriver à dominer son sujet. Échec répété avec l’estoc.

Compte rendu et photos => Pierrick Charmasson

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