En matinée, malgré le ciel gris et une température frisquette, les travées de arènes locales, remplies d’un quart ont assisté au triomphe du nîmois Clovis. Le protégé de Thomas Dufau a su tirer le meilleur parti de ses deux très bons adversaires du Lartet, tous deux primés d’un tour de piste posthume et ressort triomphant avec trois oreilles en poche. Pablo Hernandez fut moins en réussite, notamment devant l’important troisième éxigeant et encasté. Il coupe néanmoins une oreille du premier d’un lot du Lartet très bien présenté, de beaucoup de présence, avec de la caste et du tempérament.

L’après-midi, une météo exécrable est venue doucher l’enthousiasme du public local qui avait préféré rester au chaud, ainsi à l’heure des clarines l’aforo n’était que d’un léger quart. Incroyable puisque le cartel du jour avait de solides arguments et promettait une opposition alléchante, mais compréhensible au vu des conditions météorologiques.

Et pour ne rien arranger, le lot de Valdefresno a très fortement déçu par son manque de caste, sa mansedumbre et ses forces limitées. Dans ses conditions, Roman n’a pu que se justifier, en vain, face au cinquième, juste de force et de fond et après que son premier se soit vite réfugié aux tablas. Les deux fois il tua mal.

Solal n’a pas eu beaucoup de chance au tirage. Ses deux adversaires se sont rapidement éteints, rendant nulles les chances du nîmois de tirer son épingle du jeu malgré une volonté manifeste de convaincre. Le gardois essuya devant le troisième, une sévère paliza qui restera sans conséquences visibles.

Le gagnant du jour se nomme Christian Parejo. Face au lot le plus propice, le chiclanero a pesé sur ses adversaires, obligeant notamment le second a rester dans sa muleta, puis embarqué dans plusieurs bonnes tandas gauchères. Les deux fois, le biterrois d’adoption tua efficacement, ce qui le vaudra de promener d’abord une oreille du second puis les deux oreilles du quinto.

REPORTAGE PHOTO JULIE BROUQUEYRE

MATIN

TARDE

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