SAINT MARTIN DE CRAU (22.04.2023, matinale) - ANDY MARTIN et les François André se distinguent !

Comme à l’accoutumée et en étroit partenariat avec l’école taurine du Pays d’Arles, La Unica saint-martinoise proposait en matinée une novillada sans picadors qui avait attiré un bon quart d’arène. Une opportunité grandeur nature pour ces apprentis toreros que l’arlésien Andy Martin su saisir à pleines mains.

Quatre erales de François André, tous à l’exception du premier vite querenciado offrirent du jeu et des possibilités, le plus complet de la troupe s’avèrant être le troisième, doté en plus d’une certaine dose de bravoure pas toujours facile à capter pour de jeunes toreros.

Nunez de Molina du du Puerto de Santa Maria hérita de l’animal le moins alerte, fuyant aux tablas et réservé dans ses embestidas. Quelques muletazos bien tracé dans un ensemble moribond avant échec répété à l’estoc.

De meilleure composition, le second se laissa embarquer dans plusieurs véroniques bien tracées de la part de Juan Alberto Torrijos qui par la suite édita une partition de bonne note, étalant ses bonnes manières notamment avec la main droite devant un eral noble sur les deux ailes. Naturelles bien tracées avant final par luquecinas et entière en place.

Juan de Morena, de l’école taurine du Pays d’Arles pour ses débuts dans la catégorie s’en alla saluer l’arrivée du troisième a porta gayola. Bon quite de son copain de classe Andy Martin par tafalleras et larga arodillada. Dédiée aux travées, la faena du garçon s’avèra hachée et sans réel fil conducteur devant un astado brave et avec beaucoup de moteur, dominateur de bout en bout. Volontaire jusqu’au final, Juan de Morena paracheva son passage d’une lame basse.

La bonne surprise est venue du jeune Andy Martin, arlésien qui débutait également dans la catégorie. Porta gayola puis larga cambiada de rodillas pour faire valoir ses ganas avant de brinder à Fabien Castellani une faena marquée par le panache et l’envie du garçon qui brilla sur plusieurs séquences de bon gôut notamment sur la main gauche, public acquis à sa cause pour un trasteo enjouée, parsemé de quelques scories bienvenues comme une arrucina très ajustée. Vilain bajonazo avant lame en place et deux oreilles. Contestable la seconde. Vuelta au bicho et tour de piste partagé avec Frédéric et Bastien Lautier propriétaires de la devise jaune blanche et rouge.