(Photographies Isabelle Dupin / Aplausos)

Arènes de Béziers. 1/3 d’arène. 6 novillos de Pagès-Mailhan offrant un excellent jeu.

Vuelta al ruedo posthume pour le troisième, n°678 de 459kg.

Poids des novillos : 480 , 455 , 450 , 460 , 490 , 490.

Vuelta posthume au novillo numéro 678, sorti en troisième position, né en avril 2016, de 450 kilos.

CARLOS OLSINA: deux oreilles et oreille

DIEGO SAN ROMAN:ovation et oreille

EL RAFI: vuelta et vuelta

Carlos Olsina, salua par un enchainement de véroniques et gaoneras, le premier de l’envoi, sorti plein de punch des chiqueros, plus tard préservé sous le fer en deux rencontres. Brindis au public et faena débutée tambours battants par cambios au centre, de rodillas avant, plusieurs derechazos décidés et ambitieux. Petit accrochage heureusement sans conséquences avant que le torero local ne se reprenne pour instrumenter un labeur varié et de très bon niveau, majoritairement sur la corne droite. Fin de trasteo dans un terrain réduit, enchainant les circulaires avant final par bernardinas puis entière fulminante.

Véroniques genou à terre et bien dosées devant le quatrième, qui prit deux rations de fer sans histoires. Devant un utrero maniable mais promptement querenciado, le regional de l’étape entama sa partition rodillas dans le sable avant d’instrumenter une faena irrégulière mais pleine de décision avec un meilleur parcours sur la corne droite. Mort par entière en deux temps délivrant un oreille.

Diego San Roman salua correctement le second de la matinée avant de le confier au lancier pour deux rations de fer, mal exécutée la seconde. Brindis à Thomas Cerqueira avant entame discrète, le torero mexicain ayant du mal à trouver la bonne carburation face à un utrero noble et maniable mais quelque peu violent par moment. Le natif de Queretaro restera globalement en dessous des options offerte par le novillo des Jasses de Bouchaud malgré quelques tandas droitières au joli tracé. Entière après deux pinchazos.

Le quinto prit deux piques bien dosées avec bravoure avant de voir El Rafi et Diego San Roman se défier au quite. Entame méritoire muleta en main, les deux genoux dans le sable pour une tanda droitière de bon son. Face à un opposant de peu de parcours, le mexicain opta pour de courts et valeureux muletazos en faisant preuve d’engagement jusqu’à la suerte suprême, par entière délivrant un pavillon.

El Rafi salua proprement le troisième qu’il fit légèrement châtié, les deux fois, par le lancier de service. Le nîmois fit vibrer les tendidos par une entame audacieuse, par statutaires sans se mouvoir puis passe cambiada osée. Face à un opposant très noble et mobile, El Rafi se mit rapidement dans le rythme, accompagnée par la musique, notamment pour deux séries droitières de haut niveau. Labeur ambidextre de très bon son, trouvant un echo probant sur les travées, avec comme point culminant une tanda droitière vibrante en fin de parcours, d’une faena plaisante en enjouée. Hélas un maniement médiocre de l’estoc, deux pinchazos puis atravesada et deux descabellos, privèrent le protégé du duo Alberto Garcia – Patrick Varin d’un triomphe tout acquis. Vuelta pour le jeune torero et vuelta posthume au novillo.

Face à l’ultime, réception soignée cape en main et deux rencontres préservées avec le groupe équestre. Grande prestation avec les banderilles de Marco Leal, fortement ovationné mais que le torero nîmois n’invita curieusement pas à saluer. Faena entretenue face à un adversaire noble mais manso, d’intensité décroissante, comprenant des passages allurés sur les deux rives, de meilleur son sur la rive droite. Demi lame concluante entrainant une pétition d’oreille non suivie d’effet, à juste titre.

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