Arènes de Lachepaillet, Bayonne. Feria de l’Atlantique. Quasi plein. Beau temps, chaud. 6 Toros de Luis Algarra bien présentés.
Président: Mr Christophe Robin
Poids des toros: 571, 554 , 471, ‘495, 535, 523
Vuelta al ruedo posthume au second, Tomasito, 544kg, numéro 33 né en novembre 2014.
José Chacon salue au premier toro, Rafael Viotti et Fernando Perez Hernandez au quatrième
SEBASTIEN CASTELLA (lilas et or): oreille et deux oreilles
DANIEL LUQUE (tabac et or): oreille et silence
PABLO AGUADO (carmin et or): silence et silence
Sébastien Castella signe d’abord une bonne réception capotera devant le premier, Misterioso (540kg) avant deux rencontres avec la cavalerie, sans style et mal exécutées. Sublime quite de Daniel Luque par chicuelinas puis réplique non moins sublime du biterrois par saltilleras. Saluts de José Chacon après deux bonnes paires. Surpris alors qu’il allait brinder au public, Castella chuta devant le fauve et se reprenant illico dessina une première série de rodillas monumentale. Par la suite le maestro de Béziers va instrumenter deux grandes tandas droitières avec temple et liant. Le passage gaucher n’apportant guère de lumières, Castella opta pour un retour sur la corne propice pour une nouvelle tanda de qualité avant que le toro ne sois vidé de toutes ces forces. Énorme final près des pitons avant demi lame tendida al volapie. Oreille
Castella se montra ensuite brillant lors de la réception du cuarto par un enchaînement veroniques-chicuelinas. Le biterrois mena ensuite le cornu vers le lancier par chicuelinas al paso. Batacazo et moment de susto lorsque que le cheval fut à la merci du fauve. Deuxième pique bien instrumentée par Santiago Perez et une remarquable monture de la cavalerie Heyral. Quite brillant par gaoneras de la part de Daniel Luque. Face à un exemplaire noble mais allant à menos, le français débuta pied au plancher par deux séries de derechazos de belle note. Le toro mit la tête dans le voile et Castella main gauche cette fois, le capta parfaitement pour dessiner trois tandas au tracé majestueux. Le toro levant quelque peu le pied, le torero biterrois va raccourcir les distances pour un exercice dans lequel il excelle. Final prodigieux conclu par estoconazo libérant deux oreilles. Généreuse la seconde.
Daniel Luque salua joliment le second, Tomasito (544kg). Le Luis Algarra va se montrer ensuite combatif sous le fer de Juan Quinta, en trois assauts, l’ultime depuis le centre. Muleta en main, le natif de Gerena va profiter de l’excellente charge et de la noblesse de Tomasito pour dessiner un trasteo voluptueux en dessinant de la droite quatre séries tout en délicatesse, profondes, au tracé sublime alliant temple et relâchement. Le passage gaucher sera de moindre impact, Luque optant pour un final maison par luquecinas avant de loger une entière hasta la bola dont l’effet tardif fit perdre un second trophée à l’andalou. Oreille. Vuelta des plus généreuses pour le toro.
Brillant salut capotero, fait de douceur et de cadence face au quinto Solteron (535kg) avant deux piques sans grand style. Luque offrit son combat à Sebastien Castella. Un labeur qui tourna court du fait du manque de race et de forces du cornu, rapidement rajado. Luque avait auparavant débuté rodillas en terre avant de dessiner une tanda droitière de belle note, terminant près de cornes pour tenter de se justifier. 3/4 de lame d’effet rapide.
Pablo Aguado ne put distiller qu’une seule jolie véronique face au troisième Sembraito (471kg) qui se montra combatif sous le fer lors de ses deux rencontres avec le groupe équestre pour deux piques médiocrement distillées. Dans le dernier tiers le torero sevillan ne fut guère convaincant face à un astado mansote et à la charge sans style avec une pointe de genio qui incommoda l’andalou. Aguado donna bien quelques tandas notables mais sans guère transmettre. Final par le bas avant entière après deux pinchazos puis descabello.
L’ultime, Tartamudo (523kg) fut correctement salué avant tiers de piques sans style, le toro entrant et sortant seul les deux fois. Le sevillan comme lors de son premier passage ne brilla pas, l’opposition n’étant pourtant pas des plus féroces. Aguado usa et abusa du pico au cours d’un trasteo sans vibrations.
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