Les arènes du Soleil d’Or de Seissan, petit village gersois d’un peu plus d’un milliers d’habitants, abritaient hier une novillada mixte qui avait attiré un peu plus d’une demi arène.

Pour l’occasion, le club taurin local avait élué un cartel 100% nîmois côté piétons et 100% gersois côté bétail. En forme de mano a mano, les novilleros Solalito, qui effectuait ses adieux à la catégorie en France et Nino Julian se sont mesuré à 4 utreros de Camino de Santiago, bien faits et nobles mais pêchant le plus souvent par manque de fond. Opposé à un premier client pour le moins compliqué, le futur matador de toros nîmois a pu se distinguer devant le quatrième de l’envoi, les armes venant ternir la prestation d’ensemble. Son compañero Nino Julian, a comme à son habitude démontré pas mal d’énergie et d’entrega notamment lors de son premier passage crédité d’une oreille. Sa deuxième sortie fut compliquée par le jeu du Camino de Santiago qui infligea au nîmois de voltereta au moment de conclure.

Face aux becerristas Albin Filhol, issu de l’Association Française des Aficionados Practicos et Rafael Ponce de Leon, du Centre Français de Tauromachie, sont sortis deux exemplaires marqués du fer d’Alain Bonijol.

L’ancien novillero et actuel propriétaire de la cuadra de caballos homonyme, effectuait la présentation en public de son élevage, basé dans les plaines de l’Astarac (Gers) et fondé à partir du bétail de Jalabert frères et Camino de Santiago. Deux erales qui ont permis aux deux apprentis toreros de s’exprimer avec plus ou moins de réussite, Rafael Ponce de Léon coupant même une oreille devant le bon second. Une aventure de plus pour ce passionné multicarte, qui vient accrocher une nouvelle corde à son arc, en lui souhaitant bien évidemment, un maximum de réussite.

PHOTOS SYLVAIN LE ROUZIC

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