Programmé trois jours d’affilée pour la première fois de sa trajectoire de matador de toros, Javier Cortes avait débuté son road-trip taurin de la plus délicate des manières ce vendredi dans les arènes de Linares. Pris par son premier toro d’Ana Romero, le torero de Getafe était victime d’un coup de corne dans le fessier et ne pouvait ressortir combattre le deuxième de son lot. Contre toute attente, le diestro décidait d’honorer le lendemain, son deuxième contrat et prenait la route dès sa sortie de l’hôpital afin de couvrir les quelques 330 kilomètres le séparant de Alcala de Henares dans la province de Madrid où l’attendait une corrida de Victorino Martin. Privé d’un triomphe presque acquis à cause d’un maniement défectueux de l’épée, le madrilène avait l’occasion de conclure de la meilleure de manière dans les arènes de Colmenar Viejo, aux portes de la capitale.
Face à un lot de toros de Domingo Hernandez, Javier Cortes a pu vaincre le signe indien face au quatrième de l’envoi. Un animal qui infligea au garçon deux violentes volteretas sans conséquences apparentes. Javier Cortes dessina dès l’entame un récital capotero avant de proposer une faena intelligente, à base de pundonor et de toreria dans un final stoïque au devant d’un astado des plus sérieux. Souvent trahi par l’épée, Javier Cortes logea un estoconazo létal qui fit tomber deux pavillons du balcon présidentiel. Il partage cette sortie en triomphe avec un autre torero madrilène Francisco Jose Espada qui a coupé une oreille à chacun de ses opposants, tandis que le torero local Miguel de Pablo a ravit un pavillon du second.
Photos Luis Sánchez Olmedo
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Plaza de toros de Colmenar Viejo. 1/3 de la capacité autorisée. 6 toros de Domingo Hernandez.
JAVIER CORTES: ovation et deux oreilles MIGUEL DE PABLO: oreille et ovation FRANCISCO JOSE ESPADA: oreille et oreille
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