ARZACQ (20.02.2022) - CRISTIANO TORRES marque les esprits !

Photographies Charline Fabères – Reportage au bas de la page

Coup d’envoi hier dimanche de la saison taurine 2022 dans les arènes couvertes du Soubestre, copieusement garnies à l’heure du premier paseo de la temporada. Une novillada sans picadors très entretenue grâce notamment au bon comportement des six exemplaires de la famille Gallon. Un envoi plutôt correctement présenté (supérieurs les trois derniers) et qui a offert à la terna du jour, pas mal d’occasions de s’exprimer.

Ce que fit l’aragonais Cristiano Torres, fils du matador de toros Ricardo Torres. Celui qui effectuait sa présentation en France en costume de lumières s’est taillé la part du lion en traversant sur les épaules la grande porte du Soubestre après avoir ravi les deux oreilles de son premier opposant dont la dépouille fut primé d’un tour de piste posthume. Le jeune torero a marqué les travées avec beaucoup de personnalité, d’entrega et de bon goût lors de ses deux passages. Sans la mort un poil longuette de l’ultime bicho le garçon aurait sans aucun doute pu alourdir la note.

Pour ses adieux à la catégorie, puisqu’elle débutera “con los del castoreño” lors de le Feria d’Olivenza, la salmantine Raquel Martin s’est mesuré au lot de moins commode de l’envoi. Avec courage et sang-froid, celle qui fut la grande révélation lors de l’ouverture de la temporada arlésienne passée déjà face aux pupilles de Gallon, se montra à la hauteur des exigences de ses deux adversaires. La protégée de Cristina Sanchez récolta un trophée de son premier avant de sécher avec la ferraille face au quinto, sans quoi la jeune torera de Salamanque aurait accompagné son compatriote sur les épaules.

Le local de l’étape, Jean Laroquette “Juanito”, à l’élégance indéniable eu du mal à connecter avec le respectable lors de son premier combat face à l’animal le moins charpenté du lot, que le béarnais eu toutes les peines du monde à liquider. Bis repetita ou presque avec le cuarto, qui s’avéra le moins commode de l’après-midi. Otra vez sera…

En matinée, Dorian Canton lidia un bon exemplaire de la famille Gallon, noble et mobile qui permit au torero du Bearn de s’exprimer avec brio avant de s’embourber au moment fatidique de la conclusion. En ouverture, les élèves du maestro Richard Millian se sont mesurés avec fortunes diverses aux añojos de Michel Agruna.