On ne peut pas dire que le fer de Monteviejo laissera un grand souvenir de sa présentation en terres gersoises. Pas plus au ganadero qu’au public présent. Inégaux en terme de présentation physique, leur jeu n’a pas apporté grand’chose à l’image du fer, laissant souvent les aficionados sur leur faim. Peu expressifs face aux lanciers, montrant en plusieurs occasion des signes de faiblesse et manquant d’alegria ils n’ont pas permis aux novilleros, de s’exprimer, ces derniers, à l’exception de Parejo ne faisant pas montre d’une grande envie il est vrai.


Yon Lamothe
signa un premier trasteo discret face à un animal faiblard qui jouait beaucoup des cornes. Profilé et sur le reculoir, sans grande confiance, il ne fit jamais rien pour essayer de prendre la mesure de son opposant et encore moins pour essayer de l’améliorer. Il signa quelques derechazos moyens en fin de faena et se défit de son opposant d’une ½
desprendida et deux descabellos. Son second mieux présenté ne l’inspira pas capote en mains. Quelques passes pour
essayer de lidier mais pas la moindre véronique. Ce novillos perd aussi les mains et ne s’emploie pas à la pique. Le novillo montre un fond de noblesse et se laisse toréer mais sa faiblesse ne transmet aucune émotion. Faena proprette sur les deux cornes mais toujours de profil. Entière.


Jorge Molina est passé discrètement sur le sable des arènes Joseph-Fourniol. Contesté dès sa sortie, le pensionnaire de « Las Tiesas de Santa Maria » perd lui aussi les mains dès les premières passes de cape. Face au lancier pas d’expression de bravoure notable et finalement termine le terio sans ête piqué. Faena de doutes et au final anodine, mal conclue
avec la ferraille.


Le lauréat du jour, quoique sans trophée est le chiclanero Christian Parejo. Face au troisième de l’envoi mieux fait et applaudi lors de son entrée en piste, parejo signe trois parones, une chicuelina et une demie applaudies. Face au piquero le novillo s’emoie un peu avant de s’endormir. Parejo débute sa gaena, brindée au public, par la haut avant d’être cogido sans
conséquence.Le novillo possède un fond de noblesse, mais la charge est courte. A gauche il ne passe pas, à gauche non plus mais le novillero se montre volontaire même si le novillo le cherche avec insistance. Estocada tombée très en arrière.
Le dernier est tiercadito. Il bouge et se défend sur le capote et subit deux rations de fer. Pajero débute bien son trasteo par 4 doblones et pecho abant de poursuivre sur le piton droit. Le novillo se laisse mais n’a aucune charge. Parejo, propre et calme dessine une faenas sur les deux côtés, sans molester son opposant, très court à gauche avant de conclure par naturelles de face et entière trasera.

Rolland Agnel

FICHE TECHNIQUE DE LA NOVILLADA


Arènes Joseph-Fourniol, Vic-Fezensac. Quasi demi-arène. Grand soleil et chaleur. 6 novillos de Monteviejo (présentation à Vic-Fezensac), inégaux en présentation et jeu.


Les trois novilleros se présentaient à Vic-Fezensac

Président : Hugo Lavigne
Cavalerie : Alain Bonijol.
Yon LAMOTHE (vert olive et or) : silence après avis et ovation avec salut
Jorge MOLINA (bleu roi et or) : silence après avis et silence
Christian PAJERO (blanc et argent avec remates noirs) : ovation avec salut au deux et belle
ovation de despedida

REPORTAGE PHOTO PHILLIPE GIL MIR

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