Dimanche 20 septembre 2020. Arènes de Nîmes. 4000 spectateurs (capacité limitée). Ciel menaçant puis découvert, température agréable.


Corrida de rejon. 6 toros de Fermin Bohorquez.

Organisation: Simon Casas France

Cavalerie Heyral.

Président: Mr Daniel-Jean Valade

Vuelta al ruedo posthume accordée au troisième exemplaire. Salut et vuelta du mayoral en compagnie de Leonardo.

LEONARDO: ovation et deux oreilles 

LÉA VICENS: silence et saluts 

GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA: silence et applaudissements

Leonardo Hernandez tomba sur un premier animal offrant du jeu, ce qui permit au madrilène de se mettre en lumière dans un trasteo sobre et dépourvu de scories inutiles. Bon passage avec les roses avant rejon de muerte efficace. 

Face à l’excellent quatrième, Leonardo instrumenta un labeur complet dès l’entame. Le cavalier signa depuis l’échine de ses montures une partition enjouée parsemée de quiebros d’une maîtrise impressionnante. Sur un équin à la robe dorée, Leonardo se distingua sur la poses des courtes. Un passage de grande musique qui aura totalement conquit le cirque. Conclusion par un grand rejon de muerte. Deux oreilles et vuelta au toro. 

Face à un opposant atone dans le jeu offert, la nîmoise Lea Vicens eut à s’engager fermement pour tenter de convaincre. Là numéro un de l’escalafon actuel signa un passage de bon aloi sur Betico avant de sécher avec l’estoc. 

Le deuxième passage de la locale de l’étape fut nettement plus riche en émotions, le Bohorquez offrant un certain jeu qui permit à la nîmoise de s’exprimer notamment lors de la pose des banderilles ou sur un superbe baie apprécié pour charger la suerte à reculons. Léa Vicens aurait pu prétendre à une récompense sans un maniement défaillant du rejon de muerte. 

Guillermo Hermoso de Mendoza initia sa prestation sur Alquimista avant de composer une partition enjouée et maîtrisée banderilles en mains sur Berlin puis Indico, gratifiant le public nîmois de quelques virevoltantes figures de belle note. Dernier tiers pour la pose des roses puis banderilles au violon avant rejon de muerte trasero, d’effet un poil long nécessitant l’usage du descabello. 

Le navarrais édita une prestation similaire face au bon sixième exemplaire, à la charge allègre qui permit au jeune cavalier guidé depuis le callejon par son illustre patriarche, de se distinguer notamment t sur le brillant Donatelli ou sur Disparate avant passage enjoué pour la pose des courtes. Hélas un maniement défectueux du rejon de muerte fit s’envoler tout espoir de trophée.

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