(Photographies Isabelle Dupin / Aplausos)

Arènes de Béziers. 3/4 d’entrée. 2 toros de Bohorquez pour le réjon et 4 toros de Jandilla

Présidence: Michel Daudé accompagné de Philippe Maury et Hugues Bousquet

Poids des toros : 515 , 525 , 520 , 530 , 523 , 530.

Sobresaliente: Jeremi Banti

LEA VICENS: ovation et deux oreilles

EMILIO DE JUSTO: oreille et ovation

PABLO AGUADO: oreille et silence

Léa Vicens ouvre les débats devant Machista (515kg) un bon toro de Bohorquez, que la nîmoise consent parfaitement d’abord sur Diluvio puis sur Bazuka. Sur le magnifique équidé, Léa va déclencher les premières ovations en posant trois banderilles au quiebro. Labeur bien exécuté et plutôt bien conclu avec un rejon de muerte efficace qui fit rouler le fauve.

Devant le quatrième, Numérario (530kg) la nîmoise va passer la surmultipliée. Sur Bazuka puis le sublime Betico, la française va littéralement enflammer le cirque par des quiebros somptueux et des poses de banderilles allurées avec notamment un passage al violin de haut niveau. Sur Espontaneo pour la conclusion, par pinchazo puis entière fulminante.

Emilio de Justo coupa une oreille du premier Jandilla, Julepe (520kg) notamment grâce à une épée d’un engagement à faire pâlir nombre de professionnels. Muleta en main, le labeur du cacereño ne tutoya pas les sommets, mais De Justo à base de bon sens et d’oficio se montra digne et volontaire, appliqué de A à Z face à un Jandilla noble mais qui ne transmettait guère dans l’étoffe.

Le quinto, Helecho (53kg) n’était pas un grand toro. Noble mais tardo, le Jandilla ne put faire valoir à De Justo sa seule volonté, accompagnée d’une muleta sûre. Cette fois il ne fut moins souverain à l’épée. Pinchazo puis entière.

Pablo Aguado tomba en premier lieu sur Librero (520kg). Après un tiers de pique pour l’anecdote, Aguado pour sa présentation en terre biterroise signa une faena majoritairement gauchère, comprenant de fins passages allurés et au tracé somptueux face à un toro noble et mobile sur cette rive. Plus discret sur la rive opposé. Aguado conclura son labeur par une bonne épée qui la valut d’être récompensé d’un appendice.

Face à l’ultime, Jarifa (530kg), le sevillan ne put réussir le desquite devant un opposant qui frappat fort dans un burladero et accusa le coup jusqu’à la fin de sa vie publique.

Share This