Arènes de Bellegarde. Beau temps, chaud. IIIeme Trophée Sebastien Castella. Demi arène. 6 erales de Sainte-Cécile, correctement présentés, offrant un bon jeu à divers degrés, manquant de race la plupart, meilleur le sixième, n°20, noble, crédité d’une vuelta al ruedo posthume.
Solalito remporte le IIIeme Trophée Sébastien Castella.
Christian Parejo (bleu nuit et or): silence, oreille et oreille
Solalito (Bleu turquoise et or): Saluts, oreille et deux oreilles
Cristian Parejo distilla quelques bonnes véroniques devant le premier de l’après midi avant que Solalito ne s’essaie au quite par tafalleras. Réponse de l’espagnol par suaves chicuelinas puis tafalleras. Le protégé de Thomas Cerqueira va livrer un trasteo d’intensité inégale face à un eral manquant de race qui chercha peu à peu l’abri des planches. Le torero de Chiclana distilla quelques muletazos au fin tracé qui firent jouer la musique dans un ensemble quelque peu décousu. Le jeune torero logea un médiocre bajonazo qui fit son effet.
Belle réception face au troisième au format supérieur. Quite de Solalito par chicuelinas avant réponse de l’espagnol par calecerina. Le chiclanero brinda au public une faena de belle facture sur les deux rives avec des passages gauchers au cachet supérieur. Le jeune torero profita de l’excellente corne gauche de son opposant à la belle charge et avec un certain fond de race. Retour à droite pour une poignée de muletazos de bon son avec remate par le haut de belle note. Accrochage sans conséquences avant entière tendida qui libéra le premier pavillon de la tarde.
Avec le quinto, le chiclanero signa une bonne entame avec la percale avant que les deux toreros ne partagent un quite por colleras de bel effet. Muleta en main, Parejo fit preuve d’un courage débordant face à un adversaire de peu de race, violent et qui ne proposait que des demies charge dans la flanelle. Le jeune torero soigna le geste autant que possible sur les quelques charges notables que lui offrit son adversaire. Effort considérable en frôlant la correctionnelle à plusieurs reprises devant le danger sourd de son opposant. Entière en place. Oreille
Solalito signa une superbe réception par véroniques templées suivies d’un joli remate. Quite de Parejo par chicuelinas avant que le nîmois ne se charge de la pose des banderilles. Solal brinda à ses amis une faena d’intensité inégale débutée genoux en terre puis composée de passages de bon goût alternant quelques fines naturelles et des derechazos supérieurs. Hélas l’opposition ne fut pas à la hauteur et malgré un petit fond de noblesse, le Sainte Cecile manqua de race et de forces. Entière perpendiculaire après demi lame. Ovation
Le nîmois salua parfaitement le quatrième par un joli capoteo avant que Parejo ne se fasse bousculer sur un quite par chicuelinas. Solalito offrit son combat au respectable et débuta assis sur l’estribo. Faena intelligente et sûre du nîmois qui usa de son bon bagage technique pour consentir un astado juste de forces et de race. Solal lui donna de la gauche de belles naturelles profondes avant de changer de rive pour lier avec pouvoir une demi douzaine de bon derechazos. Conclusion par entière après pinchazo.
Solalito soigna la réception de l’ultime par véroniques puis chicuelinas. Quite de Parejo avant que Solalito invite Thomas Ubeda à partager la pose des banderilles pour un tiers enlevé. Muleta en main et après avoir de nouveau brindé au public, le nîmois signa la meilleure faena de l’après midi face au meilleur cornu du lot, noble et à la charge allègre. Solalito donna sur les deux rives de bonnes tandas, soignées et techniquement abouties. Superbe passage gaucher avant final par luquecinas puis entière fulminante libérant deux oreilles. La vuelta accordé au pupille de Michel Megias fut des plus gracieuse.
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